2008-05-14

Teşekkür ederim pour la découverte

Chroniques d'un parcours en cours...

Dans ce pays où la géographie touche littéralement à l'Orient et à l'Occident, on boit son thé dans un verre tout en mangeant une gastronomie qui rime avec gözleme, ayran, köfte, pide, simit, kebab et baklava (moi aussi je pensais que c'était grec, mais les Grecs ont tendance à s'approprier pas mal de trucs qui ne sont pas nécessairement les leurs...). La campagne turque nous fait également découvrir de multiples champs de blé, de coton et de tabac où l'on côtoie moult abricotiers, oliviers, mûriers, citronniers et jujubiers sur notre passage.

En plus de ne connaître que les toits de maison de couleur orange aux accents de poussière et de terre, les habitants de ce pays maîtrisent une langue dans laquelle les trémas sont omniprésents, où le 'g' arbore régulièrement un accent circonflexe à l'envers, où le 's' avec une cédille est monnaie courante et où l'on doit distinguer le 'i' avec ou sans point.

La Turquie foisonne de paysages à couper le souffle, tant au niveau géographique que culturel. Qu'il s'agisse des sources thermales de Pamukkale, de la ville d'Istanbul, des cheminées de fées de la Cappadoce ou encore des plus importantes villes éteintes des civilisations hittite, grecque, romaine et ottomane (nous ne nommerons que Troie, Éphèse, Pergame, Aphodisias, Perge, Aspendos et Hattusa pour s'en convaincre), on y découvre une foule de beautés de ces mondes perdus, incluant même deux des sept merveilles du monde antique (le Temple d'Artémis et la Mausolée d'Halicarnasse).

Curieusement, encore aujourd'hui, on croise en ce pays un joyeux mélange d'ancien et de nouveau. On y voit des ânes et des poulets côtoyer les voitures de l'année et les iPod, on est stupéfait de constater la qualité et la beauté des tapis tissés à la main qui traversent les siècles et on peste contre les toilettes turques payantes et dégueulasses ! De plus, on se laisse facilement porter par l'ultime beauté du concert des mosquées qui, par l'entremise de leurs hauts minarets, entonnent en choeur l'appel à la prière plusieurs fois par jour. À ce pays d'Atatürk, des sultans ottomans, des Derviches tourneurs, du croissant de lune et de l'étoile, je dis çok kaşa sans les éternuements qui viennent avec !

Teşekkür ederim pour la découverte.

1 commentaire:

Anonyme a dit...

Damn, je savais pas que les jujubes poussaient dans des arbres ?! Sacrés Turcs !
En as-tu profité pour traverser le Bosphore, t'étourdir en aller voir les Derviches et ramasser un fragment de l'arche de Noé au sommet du mont Ararat ?

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