2008-07-12

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On a tous déjà entendu quelque chose du genre et ceux qui ont bien assimilé les leçons propagandistes du curriculum de l’éducation québécoise des quelques cent dernières années auront tôt fait de le confirmer : l’anglais est une langue combien inférieure au français à tous les niveaux. (sic) De ce fait, idée préconçue à l’appui, on saura immédiatement qu’il est plus facile pour un francophone d’apprendre l’anglais que pour un anglophone d’apprendre le français. Voyons donc, c’est évident ! (sic) Certains s’aventureront même dans l’élitisme linguistique, jugeant que le français est l’une des langues les plus difficiles à apprendre sur notre planète (non mais !).

Ceux qui ont un intérêt minimal pour la linguistique et qui sont persuadés de la simplicité de la langue anglaise méritent de se gratter le coco en lisant ça et ça. Et pour ceux qui sont encore persuadés de la difficulté du français sur les autres langues de ce monde, quelques précisions sont de mise : , , et .

Lorsqu’on laisse tomber ses barrières de préjugés et qu’on remet en question la propagande élitiste de notre éducation francophone, on en apprend bien des choses sur notre langue, notamment qu’elle demeure l’une des langues de ce monde les plus simples à apprendre pour un Anglophone (n’en déplaise à bien des Québécois...).

1 commentaire:

Léonard Langlois a dit...

En effet, le lexique français n'est pas très dur à acquérir par un anglophone, étant donné qu'au moins 50 % du lexique de l'anglais est dérivé directement du français.

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