2008-05-29

L'art de devenir accro à Netflix

Le concept est simple : tu payes 18 $ par mois, tu sélectionnes tes films en ligne et on te fait parvenir 3 DVD par la poste parmi tes choix favoris. N’importe lesquels, c’est toi le boss. Et la liste est beaucoup plus vaste que ce que l’on peut retrouver dans un club vidéo : drame, thriller, comédie, mangas, dessins animés, Américain, Français, Québécois, etc. On y trouve à peu près tout ce que l’on désire.

Et ensuite ?

Tu gardes les DVD chez toi aussi longtemps que tu le désires, tu les retournes par la poste (sans frais, bien évidemment) et on t’en poste trois autres parmi ta liste. Tu peux n’en renvoyer qu’un à la fois, ou deux, ou trois. C’est selon. Aucune règle, aucune limite de retours ou d’envois par mois. Et le cycle recommence, à l’infini, illimité : pas de contrat, pas de crosse, on arrête quand on veut.

C’est Netflix, c’est génial et c’est mauditement prenant ! Un ami abonné m’a récemment permis d’essayer le truc gratuitement pendant un mois et j’en suis déjà accro. C’est la grande mode de ce côté-ci de la frontière et ce n’est pas difficile à comprendre : cinoche personnalisé par la poste, fin des frais de retard du club vidéo et choix pratiquement illimité. Bref, le bonheur cinématographique pur et simple. Au diable la télé (non pas que je la regardais avant de toute manière...) et au diable les détours au club vidéo ! Et ça ne s’arrête pas là : avec l’abonnement, on a accès à un service de ‘streaming’ illimité en ligne qui offre une tonne de films et de séries télé en direct. En un seul clic, tout est inclus, tout est gratuit.

Mais là, vous me voyez venir avec la mauvaise nouvelle : Netflix n’exite pas au Canada. Ah non ? Allons-y donc pour la bonne nouvelle : y’a plein de compagnies qui offrent un service équivalent. Allez faire un tour là et amusez-vous : http://onlinedvdrentalguide.ca/

Sur ce, je n’ai jamais testé ces services canadiens et je n’endosse aucune de ces compagnies. Toute cette histoire, c’est juste pour vous faire découvrir un truc qui me fait pas mal tripper de ces jours-ci et qui risque de vous mettre l’eau à la bouche. Dans la lignée des nouvelles façons de se divertir, disons qu’on en a déjà vu des pas mal moins cool.

2008-05-26

L'inhomogénéité des produits homogènes

Reconnaître un Coke diète au goût, vous êtes en mesure de faire ça vous ? Pas moi. Bien sûr, je reconnaîtrai bien qu’il s’agit d’un Coke plutôt que d’un café, mais faire la différence entre un Coke diète ou un Coca-Cola classique, impossible. En fait, pour moi, la différence ne se situe qu’au niveau de la couleur de l’emballage : rouge pour le classique, gris pour le diète. Universel, invariable, commercialisation globale.

Vrai ? Pas tout à fait...


Si vous croyez être en mesure reconnaître la différence entre le classique et le diète, je suis prêt à gager que vous échoueriez monumentalement au test à l’aveugle. Pourquoi ? Lisez.

Escale à Munich oblige, je me suis récemment amusé à comparer des bouteilles allemandes et américaines du fameux Coke ‘diète’ (du moins, les emballages me laissaient croire que je comparais deux bouteilles de Coke diète). Petite c
omparaison édifiante :

Bouteille new-yorkaise de ‘Diet Coke’ - Information nutritionnelle pour une portion de 96 ml :

- Calories = 0
- Matières grasses = 0
- Sodium = 30 mg
- Protéines = 0
- Sucre = 0

Ingrédients : eau gazéifiée, couleur de caramel, aspartame, acide phosphorique, benzoate de potassium, saveurs naturelles (!), acide citrique, caféine, phénylalanine.

Bouteille allemande de Coca-Cola dit ‘Light’ (leur équivalent du diète) - Information nutritionnelle pour une portion de 100 ml :

- Calories = moins de 250 (ça c’est précis !)
- Matières grasses = 0
- Sodium = ?
- Protéines = moins de 0.1 g
- Sucre = moins de 0.1 g

Ingrédients : eau gazéifiée, colorant E 150d (hé ben !), acide phosphorique, cyclamate de sodium, acésulfame-k, aspartame, saveurs naturelles (!), acide citrique, caféine, phénylalanine.

À quelques exceptions près, les ingrédients sont assez similaires, mais les calories sont loin de l’être ! Même si les deux bouteilles peuvent contenir jusqu’à 250 calories de différence, Coca-Cola triche fortement en nous présentant son fameux emballage ‘diète’, qui s’avère pratiquement identique dans les deux cas (même couleur, même design et même marché). En fait, seules les mentions ‘light’ et ‘diet’ permettent de nous mettre la puce à l’oreille.

Et là où ça frappe le plus ?

Bouteille américaine de Coca-Cola classique (le régulier, pas le diète) – Information nutritionnelle pour une portion de 120 ml (2 fois moins que ce qui est écrit sur l’étiquette ci-bas) :

- Calories = 50
- Matières grasses = 0
- Sodium = 17.5 mg
- Protéines = 0
- Sucre = 13.5 g

Vous savez ce que ça veut dire ça ? Ça veut dire qu’en buvant un Coke ‘Light’ allemand (l’équivalent du diète), vous avez des chances d’ingérer cinq fois plus de calories qu’un Coca-Cola classique régulier acheté en Amérique du Nord !

C’est dire à quel point l’influence de l’emballage est forte chez les produits que l'on croit à tort être ‘homogènes’... Pour vous en convaincre encore plus, offrez-vous la visite d'un McDonald's dans chaque pays que vous visiterez. Malgré l'opinion très répandue que l'on véhicule à propos de cette bouffe dite 'homogène', ils sont loin d'être identiques d'un pays à l'autre.

2008-05-23

Une autre histoire de constitution


Vous savez c’est quoi la dernière ? Là on s’obstine entre l’est et l’ouest à savoir si on devrait élire nos sénateurs. Avec l’appui de l’ouest canadien, Harper veut faire passer sa loi, alors que le Québec et l’Ontario s’évertuent à vouloir prouver que cette démarche fédérale est anticonstitutionnelle. Benoît Pelletier est même prêt à aller en cour pour prouver son point.

Bon. Au-delà des guerres intestines et des technicalités de notre « très respectée » constitution, quelqu’un peut-il me dire bien franchement ce qu’il y a de mal là-dedans ?! Quelqu’un peut-il également me confirmer qu’on n’est pas uniquement en train de s’obstiner sur la légalité de la chose ici ? Dites-moi s’il-vous-plaît qu’on ne parle pas seulement du bout de papier et des détails politologues de la faisabilité du flafla constitutionnel d’une telle réforme...

Élire nos sénateurs, il me semble que c’est la moindre des choses, Saint-Crème ! J’ai vraiment besoin qu’on m’explique ce qui titille le Québec et l’Ontario dans toute cette histoire, car j’ai bien l’impression que les élus des deux plus importantes provinces canadiennes vont à l’encontre du désir de la majorité de leur population respective sur ce dossier. Dans mon livre à moi, on ne devrait pas s’obstiner sur la constitutionnalité d’une telle démarche, on devrait plutôt parler de l’élimination pure et simple de la chambre haute et de ses représentants ! Et tant qu’à y être, à quand la mise au rencart des gouverneurs généraux et de la maudite cenne noire inutile qui coûte 1,5 fois sa valeur à produire ?

J’ai une petite théorie là-dessus moi : d’est en ouest, modernisons ce pays et créons un Canada à notre image une fois pour toute ! Des billets de monnaie aux fiertés nationales en passant par le système parlementaire, allons-y pour une vraie réforme contemporaine. Au diable les symboles passéistes et la monarchie puritaine. Je suis prêt à gager que si l’on pouvait finalement cibler un peu plus intensément notre fierté sur un Canada moderne auquel on peut s'identifier, on aurait peut-être un peu moins le goût de se créer un pays aux symboles de la monarchie française...

Mais bon, je rêve en couleur.

2008-05-20

C'est reparti mon kiki !

Le retour au bercail est plus difficile qu’anticipé. L’heure d’Istanbul est tenace : même 3 jours après mon retour sur le continent, j’ai encore de la difficulté à me réveiller plus tard qu’à 4h00 du matin et à me coucher plus tard qu’à 21h00 (c’est vous dire combien je lutte présentement...). Beaucoup de retard dans l’actualité, plein de trucs à lire, plein de trucs à écrire. Je vous reviens là-dessus.

Par contre, avant de vous quitter pour un autre dodo, je prends le temps de vous suggérer un petit vidéo de Chris Matthews qui donne une bonne leçon d’humilité au néo-conservateur Kevin James. Morale de l’histoire mon bonhomme ? Quand tu ne sais pas de quoi tu parles, tu fermes ta gueule. C’est à propos des déclarations de Bush en Israël la semaine dernière. Les précisions du contexte sont ici.

2008-05-14

Teşekkür ederim pour la découverte

Chroniques d'un parcours en cours...

Dans ce pays où la géographie touche littéralement à l'Orient et à l'Occident, on boit son thé dans un verre tout en mangeant une gastronomie qui rime avec gözleme, ayran, köfte, pide, simit, kebab et baklava (moi aussi je pensais que c'était grec, mais les Grecs ont tendance à s'approprier pas mal de trucs qui ne sont pas nécessairement les leurs...). La campagne turque nous fait également découvrir de multiples champs de blé, de coton et de tabac où l'on côtoie moult abricotiers, oliviers, mûriers, citronniers et jujubiers sur notre passage.

En plus de ne connaître que les toits de maison de couleur orange aux accents de poussière et de terre, les habitants de ce pays maîtrisent une langue dans laquelle les trémas sont omniprésents, où le 'g' arbore régulièrement un accent circonflexe à l'envers, où le 's' avec une cédille est monnaie courante et où l'on doit distinguer le 'i' avec ou sans point.

La Turquie foisonne de paysages à couper le souffle, tant au niveau géographique que culturel. Qu'il s'agisse des sources thermales de Pamukkale, de la ville d'Istanbul, des cheminées de fées de la Cappadoce ou encore des plus importantes villes éteintes des civilisations hittite, grecque, romaine et ottomane (nous ne nommerons que Troie, Éphèse, Pergame, Aphodisias, Perge, Aspendos et Hattusa pour s'en convaincre), on y découvre une foule de beautés de ces mondes perdus, incluant même deux des sept merveilles du monde antique (le Temple d'Artémis et la Mausolée d'Halicarnasse).

Curieusement, encore aujourd'hui, on croise en ce pays un joyeux mélange d'ancien et de nouveau. On y voit des ânes et des poulets côtoyer les voitures de l'année et les iPod, on est stupéfait de constater la qualité et la beauté des tapis tissés à la main qui traversent les siècles et on peste contre les toilettes turques payantes et dégueulasses ! De plus, on se laisse facilement porter par l'ultime beauté du concert des mosquées qui, par l'entremise de leurs hauts minarets, entonnent en choeur l'appel à la prière plusieurs fois par jour. À ce pays d'Atatürk, des sultans ottomans, des Derviches tourneurs, du croissant de lune et de l'étoile, je dis çok kaşa sans les éternuements qui viennent avec !

Teşekkür ederim pour la découverte.

2008-05-01

Au coeur de l'Empire ottoman...

Le coupable est parti visiter le beau-frère en Turquie pour quelques semaines. Ne vous offusquez pas trop s’il ne poste pas autant de conneries qu’à l’habitude sur ce petit blogue...

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