
Après trois générations, la tendance demeure encore bien présente chez certains d’entre eux.
Oh ! Elle n’est pas aussi forte que chez leurs grands-parents, mais elle se fait néanmoins ressentir. Je ne vous parle pas ici du très rouge et très cowboy Arkansas déjà vendu aux républicains le 4 novembre prochain. Je vous parle ici de la génération montante, celle qui est désormais plus jeune que la mienne. De la génération « progressiste » de la Nouvelle-Angleterre qui sera bientôt le porte-étendard de l’élite mondiale et diplômée des cycles supérieurs de la très prestigieuse et libérale Université Yale.
Je vous parle de la peur du communisme et de son petit frangin moderne : le socialisme. Dans le fond, je vous parle du Maccarthisme, c’est-à-dire de la peur viscérale de la faux et du marteau. Du gros méchant loup rouge démonisé dans les propos de deux ou trois de mes collègues de Yale.
Dans le milieu, les hurluberlus en question ne se caractérisent pas en tant que républicains à proprement dit, car c’est un terme bien trop péjoratif dans le coin. Mais il n’en demeure pas moins que leurs propos demeurent profondément teintés de hargne contre toute intervention de l’état dans les finances de ce pays, contre toute législation, contre tout programme social et contre toute démarche voulant suggérer la moindre possibilité d’offrir un accès aux soins de santé de manière universelle aux Américains.
Bref, pour eux, c’est final bâton. Le point à fin de la phrase. La vérité, c’est le capitalisme sans bornes et le libre marché. La descente aux enfers, c’est le socialisme « à la Obama ».
Celle-là, elle était forte: le socialisme à la Obama... Faites-moi rire ! Elle était déjà drôle, mais la meilleure était définitivement celle-ci : « Wait, wait, wait, hold on. The governement is currently buying and nationalizing our banks, right? So it means that they can now have a look at my personal files and my bank account?!? »
Tu veux me faire mourir de rire ou quoi bonhomme ? Je vous le jure, ce n’est pas une blague. Je l’ai vraiment entendue un midi celle-là !
1) You really think you’re THAT important?!
2) You’re presuming that they weren’t already doing it, buddy...
M’enfin. Je leur ai écrit un petit mot récemment. Je le partage avec vous pour le plaisir.
To continue the lunch discussion...
Maybe someday, someone in this beautiful country of yours will understand that *socialism* (oohhh, that big word again!) is not a threat to your individual liberties or your freedom of choice, but really a way to help the majority of your citizens.
Socialism is NOT communism and, whether you like it or not, something *really* works behind the idea. Why else would the US be ranked 12th as the best country in the world to live in according to the United Nations? Why not the first?
And why else would there be 27 better cities to live in the world (including many Canadian cities, not to brag) before finding a single US city on that list (which ironically is Honolulu, Hawaii...)?
Well for once, ALL of these cities are in countries that provide universal health care (except for number 28, you guessed it). And almost all of the industrialized nations on that developed UN list provide universal health care too:
Notice how your war funding provides for universal health care in Iraq and Afghanistan! Ironic...
But I guess the citizens of these countries are all misguided socialist jerks who don't know what they are talking about, right? And I guess my references are all crap too, right?
*sigh*
"The beauty of globalization is that every corner of the world can learn from the others. A little less ideology, and a little more openness to the ideas adopted by the Nordic states, would do us all a world of good."
Unfortunately, you guys don't look at what other developed nations do, and that's a shame.
Maybe someday, someone in this beautiful country of yours will understand that this 1950s McCarthyism mentality has got to stop. Guys, you are not your grand-parents.
THAT's the reality of your middle class:
Le gars, y'était un peu fâché... ;-)